Voilà des années que l’essayiste Raphaël Colson compulse et compose son atlas sur la fin du monde. Et ce que cela donne en citant les chiffres laisse rêveur :
215 ans d’histoire du genre post-apocalyptique représentant 52 pays pour 3682 œuvres références dans 20 supports d’expressions différents : cataclysmes, effondrements sociétaux ou écologiques, guerres voir invasions extra-terrestres.
Chaque jeudi de ce mois d’avril, un chapitre complet sera mis en ligne sur le site internet du festival un chapitre à découvrir en ligne mais aussi à télécharger en PDF.
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Tout d’abord, montrer l’ancienneté de cette histoire divisible en deux grandes périodes : la période proto-futuriste et la période futuriste ; et de souligner ainsi le processus qui a conduit les auteurs à basculer de l’espace géographique de l’utopie (le pays de l’ailleurs) à un espace temporel (imaginer le futur).
Ensuite, montrer que la période futuriste est elle-même le théâtre d’une évolution matérialisée par l’emploi de termes successifs du XIXe siècle au XXe siècle pour désigner cet imaginaire.
Enfin, montrer quelle place temporelle occupe la fiction post-apo au sein de cet ensemble.
Il est d’usage courant de considérer le post-apo comme un sous-genre de la science-fiction. Aussi juste soit cette définition, nous préférons défendre une perspective plus large en soulignant la dimension transversale de la fiction post-apo, que l’on retrouve présente dans tous les genres thématiques et même au-delà (la fantasy).
Le post-apo apparaît en conséquence fonctionner comme un dispositif narratif (la destruction du monde et son après) offrant un cadre fictionnel au sein duquel les auteurs s’interrogent sur le devenir de l’humanité, de la société et de la civilisation (réflexion au cœur de la science-fiction).
Fruit d’un long travail de recherche, l’atlas post-apo compile un ensemble de données obtenu par le biais du référencement des œuvres relevant du genre.
Ce référencement étant le fruit de choix immanquablement subjectifs, il apparaît indispensable d’exposer les critères qui ont déterminé le cadre de sa réalisation, dans sa dimension formelle (tableau 1/1, ici-même) et thématique (tableau 2/2, page suivante).
Fruit d’un long travail de recherche, l’atlas post-apo compile un ensemble de données obtenu par le biais du référencement des œuvres relevant du genre.
Ce référencement étant le fruit de choix immanquablement subjectifs, il apparaît indispensable d’exposer les critères qui ont déterminé le cadre de sa réalisation, dans sa dimension formelle (tableau 1/1, page précédente) et thématique (tableau 2/2, ici-même).
L’étude de la fiction post-apo, que ce soit dans ses dimensions socio-économiques et thématiques, implique le recours à un cadre chronologique spécifique.
Si nous conservons (dans certains cas) le découpage XIXe, XXe et XXIe siècles, il nous apparaît important de présenter la plupart des données en les inscrivant dans une chronologie exposant 4 époques décomposées en 12 périodes.
Époque et période illustrent un choix d’analyse et il est important de souligner dès maintenant le fait que les périodes ne sont pas homogènes dans leurs durées : ce point aura une conséquence sur l’analyse des chiffres présentés dans l’épisode 2.
Nous nous contentons ici d’une simple présentation générale des césures entre époques et périodes, mais gardez à l’esprit qu’elles joueront un rôle crucial dans l’étude détaillée de l’histoire socio-économique de la fiction post-apo, que ce soit dans l’épisode 2 (histoire de la production) et l’épisode 3 (histoire des grandes peurs).
Les Intergalactiques sont portés
par l’association AOA Prod.
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