En 1981, j’intègre l’école des Beaux-Arts de Beaune, celle de Montpellier en 1984 puis celle de Dijon en 1986. En 1988, j’obtiens un DNSEP, Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique.

 J’ai été publié dans plusieurs catalogues et ouvrages : Collections de l’Artiste, Comme des bêtes, l’Empreinte (architecture), Frasque de Mars, Kanal Magazine (n°12/13), Légende,  Selest’Art, Photo Magazine…

Je viens du monde de la sculpture et de l’installation ; j’ai réalisé plusieurs sculptures monumentales pour des commandes publiques en France métropolitaine et en Outre-mer.

Ces pratiques continuent de participer à mon travail actuel. En effet depuis six ans j’entame un travail plus axé sur l’image numérique recomposée, ce qui constitue mes créations les plus récentes. (Collaboration dans le monde de la mode russe, Infundibulum / collaboration avec les italiens d’Alternity Miniatures).

 Puisant mon inspiration dans la contre-culture, l’underground, les théories alternatives et la conspiration, je crée des compositions qui cristallisent une mythologie en devenir. Je réalise différentes séries de personnages qui participent à un ensemble que je nomme «  Brouillard de guerre* ».

Ces séries renvoient à une vision incertaine du monde, une vision presque ésotérique, une distorsion  de l’Histoire, une dystopie qui laisse paraitre l’envers des choses.

«  Des espèces de rôdeurs des confins, de flâneurs de l’apocalypse, vivant libres de soucis matériels au bord de leur gouffre apprivoisé » – Julien Gracq.

* Le brouillard de guerre est un concept issu des écrits de Carl Von Clauzwitz « De la guerre ». L’expression désigne un climat d’incertitude et de menace diffuse lié au manque d’informations sur un champ de bataille. Il en résulte une atmosphère qui, comme un brouillard ou un clair de lune, donne aux choses des dimensions exagérées, surnaturelles… L’environnement s’est transformé en un no man’s land, un espace éthéré où l’on croise des êtres en errance, des rôdeurs des confins. Dans cette vision ésotérique des âges, il nous faut déchiffrer  les personnages  pour retrouver le sens de l’histoire à travers un écran de fumée.