Alexis Armion travaille principalement au graphite et à la mine noir. Très tôt, je me passionne pour une certaine forme d’allégorie du réel par le dessin. J’utilise le corps humain, la nature et les animaux comme véhicule pour tenter de dépeindre et de matérialiser un bonheur, un tourment, une fable. Ses sujets sont souvent distendus, fantaisistes, comprimés et déconcertants… Mais immuablement sublimés !
Alexis Ségarra a rencontré par le biais de la bande dessinée, la technique de la carte à gratter qui permet de dessiner avec la lumière (en négatif).
La dramatisation que permet cette technique est sublimée par le choix de sujets vacillants, à la limite de la désagrégation mais qu’une infime vie intérieure soutient encore.
Peintre du crépuscule, Antoine Favre procède à un constant va et vient entre l’extérieur et l’intérieur, entre un espace sans limite et sa rétractation sur l’individu isolé dans un monde clos.
Les dernières œuvres d’Antoine Favre sont plus dystopiques, s’inspirant du surréalisme macabre de l’artiste polonais Zdzisław Beksinski.
B-gnet est un artiste lyonnais, auteur d’histoires courtes en bande-dessinées et fait partie du groupement d’auteurs de BD lyonnais : l’atelier KCS (avec entre autres les frères Jouvray et Salsedo).
On peut découvrir son dessin dans le magazine Spirou ou encore dans le Psikopat, où il réalise une série d’histoires courtes inspirées du Scarface de Brian de Palma.
« Comment peut-on matériellement décrire ce nouveau monde ? Pourrait-on le désigner ? L’artiste complet Bullitt Ballabeni sculpte, compose et installe sa vision du monde de demain dans des œuvres exposées au public (…) En mettant en scène Les nouveaux territoires, Bullitt interroge, tant nos perceptions de l’espace, que notre conscience. »
Texte de Nelly Sitbon, Chasseurs d’influences
Souvent teintée d’humour noir, son œuvre, soucieuse d’être accessible par tous, vise le point d’équilibre fragile entre l’art conceptuel et la poésie…
Devenu expert dans le maniement des outils de pointe, Harald L. Schlude est aussi à l’aise avec une tablette qu’avec un crayon. Rapide, méticuleux, le geste dessine peu à peu des structures à la géométrie simple et élancée.
Emergent alors les cités utopiques au gré des manipulations de l’artiste qui préfère se définir comme un chercheur
Kalouf maîtrise parfaitement son outil de prédilection : la peinture aérosol. L’animal, qui est pour lui une source infinie d’inspiration, est fondamentalement liée à notre avenir. La rencontre de la faune dans l’urbain donne une dimension engagée dans son travail, au carrefour des tardives prises de conscience écologique. Une rage de liberté pour un art qui dépasse les frontières !
Sō est nue car le corps est au centre du sujet, ce que l’on voit, ce que l’on fait semblant de cacher, ce que l’on désire.
Le corps est un objet trivial ou érotique mais c’est avant tout notre vitrine, premier symbole de la perception que les autres ont de nous. Nous sommes des corps avec des sentiments, des émotions, une pensée, une intelligence et peut-être aussi une âme
S’inscrivant dans le mouvement expressionniste, il développe d’abord une peinture à la cire, marquée par l’urbanisme et la pollution.
Soucieux de moderniser son approche artistique, il pratique l’Art actuel en questionnant l’esthétique des supports, et se diversifie par la création numérique, l’aquarelle et l’huile.
Marc Mandril Ferrario exprime, au travers de son œuvre, sa vision du monde moderne de l’ère industrielle où se mêlent ses centres d’intérêts et ses craintes quant au mysticisme et aux sciences. Villes tentaculaires et cathédrales des temps modernes aux ambiances post-apocalyptiques, les mondes de l’artiste engagent et aspirent à la réflexion sur l’utopie urbaine en s’insinuant dans notre esprit comme une invitation à repenser le cosmos.
Ses mains autodidactes et visionnaires façonnent des structures où l’acier palpite et les courbes se font dards.
Dans un jeu mobile et respiratoire, entre ombre et lumière, acier, textile ou verre, il télescope l’inerte et l’organique, perfuse la cinétique au sein même du métal.
Son œuvre est principalement axée sur une démarche expérimentale à travers la création de photogrammes basée sur différentes matières et une dimension corporelle omniprésente. L’art brut est en somme la base de son travail alchimique, par l’usage de peintures rupestres, de plans archéologiques, et de matériaux assez corporels, tels des empreintes, radiographies, fossiles, ou momifications d’objets en plastique.
Le procédé de création le plus récent de Romain Lardanchet, qu’il a baptisé Mécamorphose, consiste à démonter des véhicules pour les changer en êtres anthropomorphes ou en animaux.
Ainsi, inexorablement, sous l’effet de la Mécamorphose, la frontière entre le minéral et l’organique, l’inerte et le vivant, se réduit.
C’est par le biais de la peinture et de la sculpture qu’elle développe son univers empreint de mythologie, son travail mêle à la fois inspiration japonaise et surréalisme. Elle propose des œuvres chimériques, esthétiques et intrigantes. Digestion et réappropriation des mythes donnent naissance à un univers particulier qui réinvente ses codes : sa faune, sa flore et sa définition du sacré.
« Pour réaliser une image, tous les moyens techniques sont valables selon les goûts du moment et l’effet escompté. Étant donné l’évolution des modes de reproduction, pratiquement tout est permis : de l’acrylique au goudron, de la pièce de récupération au stylo-bille. Le changement de médium est un des moyens de renouveler les propositions, de traduire la même chose mais avec d’autres mots. »
Puisant son inspiration dans la contre-culture, l’underground, les théories alternatives et la conspiration, je crée des compositions qui cristallisent une mythologie en devenir. Je réalise différentes séries de personnages qui participent à un ensemble que je nomme « Brouillard de guerre ».
Ces séries renvoient à une vision incertaine du monde, une vision presque ésotérique, une distorsion de l’Histoire, une dystopie qui laisse paraitre l’envers des choses.
Né en 1977 à Lyon, vit à Lyon. Après un cursus entre art et techniques, Architecture et Design Industriel, il s’oriente vers la série d’animation et le jeu vidéo qui lui permettent d’appréhender les univers digitaux et les outils numériques.
Il participe à des projets et expositions collectives, Tarot du Collectif de la 9eme main, Trans-mutations, des parutions pour des fanzines et magazines (Mercure liquide, Guru Guru, Projet Bermuda), utilisant des techniques mixtes, dessin , photographie, 3d pour s’exprimer dans des visuels s’inspirant de la nature, de la science fiction et du fantastique.
Passionné d’animation et de pop culture japonaise, son approche graphique se focalise essentiellement autour du trait.
Il aime tout particulièrement travailler à l’encre et en explorer toutes les possibilités.
A partir des esquisses qu’il accumule dans son carnet de croquis, il sélectionne ensuite tous les éléments photographiques dont il a besoin, les fragmente, les manipule et les assemble entre eux sur son ordinateur.
Photoshop devient dès lors son nouvel allié, le logiciel est un outil créatif aux possibilités infinies. Le puzzle s’élabore peu à peu.
réalisateur, illustrateur, documentariste, écrivain et photographe, conférencier, et artiste enseignant spécialisé dans la cyberculture et les mondes persistants.
Il se décrit souvent comme un NooConteur cyberpunk explorateur au long cours du cyberespace et de la noosphère.
Metamorphik Galerie
22 Grande Rue, 69110 Sainte-Foy-lès-Lyon
Exposition du 21 avril au 14 mai 2022.
► galeriemetamorphik.com
Entrée libre.
Association AOA Prod
25 avenue des frères Lumière
69008 Lyon
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