Krystine Saint Thomas est née à Lyon le 21 octobre 1958 mais a adopté Villeurbanne où elle habite depuis 35 ans. Fille ainée d’une fratrie de quatre enfants, elle est mère de deux grands garçons qui naviguent dans le milieu informatique et vient de bifurquer dans un virage à 180° en intégrant une grande entreprise française après avoir passé de nombreuses années dans un cabinet privé.
Amoureuse de la langue de Shakespeare, elle aime participer à des sessions anglophones organisées par un club auquel elle appartient et regarde assidument de nombreuses séries américaines ou anglaises en version originale. Elle espère ainsi ne pas trop perdre des bases acquises durant son séjour sur le sol de nos voisins britanniques dans les années 80. Son plus grand regret est de n’avoir pas réussi à devenir interprète comme elle l’envisageait alors qu’adolescente elle cherchait sa voie.
Inspirée par son père, elle fut plongée enfant dans l’univers de la bande dessinée et découvrit très tôt la lecture grâce à la Bibliothèque Rose puis Verte. La mère de Krystine eut bien du mal à suivre les appétits de la fillette car dévoreuse et sans cesse affamée de lecture, celle-ci ne cessait de lui réclamer toujours plus de livres !
La collection Safari Signe de Piste lui offrit des horizons nouveaux où elle s’évada avec délice pour oublier les tracas quotidiens. « Le Survivant » fut son tout premier roman de science-fiction qui la conduisit bien plus tard au « Monde des Ā » de Van Vogt. Un véritable choc pour elle ! Au-delà du style de l’auteur et de l’histoire (très) complexe, ce monument permit à Krystine de bâtir les fondations de ses futurs écrits puisqu’elle s’est « spécialisée » dans la SF et l’anticipation. L’Heroïc Fantasy fut sa seconde révélation alors qu’elle tentait de lire Tolkien (sans vraiment y parvenir, d’ailleurs).
Plus tard, elle s’intéressa aux grands classiques et parcourut Hugo, Saint Exupéry, Malraux ou Soljenitsyne.
Aujourd’hui, ses auteurs de prédilection sont Robin Hobb, Franck Tallis, Mary Higgins Clark, Harlan Coben, Anne Perry, Jean-Christophe Grangé ou encore Guillaume Musso dont la verve ne cesse de l’impressionner. La SF ne fait plus partie de ses lectures qu’occasionnellement, de peur d’intégrer dans son propre imaginaire des créations qui ne lui appartiendraient pas.
On pourrait dire qu’elle est « tombée dans l’écriture » quand elle était petite puisque ses premières lignes virent le jour en classes de primaire où elle adorait lire en public le résultat de ses compositions. Pétillante et moqueuse, elle divertissait ainsi ses camarades avec un plaisir grandissant.
Depuis, cabossée par les aléas de l’existence, l’écriture est devenue pour elle une thérapie bienfaisante qui l’aide à surmonter tous les obstacles que la vie s’est évertuée à dresser devant elle. C’est à la fois son épée et son armure ! Pour elle, l’écriture n’est pas seulement un exutoire. C’est un catalyseur d’émotions, un traducteur de sentiments.
Et même si cette (presque) sexagénaire a gardé de ses combats des blessures profondes, elle a su préserver son enthousiasme et son ouverture aux autres intacts.