A l’ère de l’exobiologie et de la xénobiologie, en l’état des connaissances scientifiques comme de l’histoire et de l’évolution de la science-fiction, il semble que, s’agissant de dépeindre un univers de planet opera, on ne pourrait plus imaginer se satisfaire d’un décor de carton pâte et d’effets d’exotisme. 

Cette discussion croisera le point de vue d’auteur·e·s sur la manière de générer des mondes et d’inventer l’altérité : Comment créer de toutes pièces un univers crédible et réaliste, de la planète à son écosystème jusqu’aux espèces et civilisations qui l’habitent ?

Selon quelles règles, et jusqu’où pousser la cohérence scientifique ?

Peut-on imaginer des formes de vie qui nous soient radicalement étrangères ? 

Ces univers sont-ils perçus par leurs créateurs comme un théâtre qui engendre ses propres récits, ou l’histoire à raconter ne détermine-t-elle pas aussi l’univers qui en sera non seulement le décor, mais aussi un protagoniste de premier plan ?