Polskar est un jeu de rôle plaçant la narration et la coopération au centre de ses mécaniques. Incarnez des Engagés traversant les immensités du Vaste, les terres glacées de Cryos et les îles dérivantes du Stratos. Fondez votre Compagnie, embarquez à bord de votre véhicule et montez des Expéditions à l’assaut de l’horizon.
Découvrons ensemble l’un des jeux issus de l’appel à jeux “science-fiction de gauche” lors d’une partie test.
La création d’un univers de jeu de rôle, qu’il soit original ou inspiré par une réalité historique, implique à penser les relations socio-politiques entre les différents joueurs/acteurs. Ces derniers peuvent ainsi appartenir à de grandes familles oligarchiques, à des castes héréditaires, à des factions rebelles, à des nations en guerre, ou bien encore au monde salarial aspirant à l’action syndicale.
L’un des grands intérêts de ce champ des possibles réside dans le fait qu’un joueur peut décider d’incarner un personnage aux antipodes de ses idées politiques, ou bien de concevoir son avatar comme un prolongement politique de lui-même. Il en découle que ces choix impactent la manière de jouer. Certains chercheront à respecter les types de relations socio-politiques définies par l’univers du jeu, tandis que d’autres chercheront à l’inverse à s’attaquer à ces même structures, en privilégiant une action progressiste, voir révolutionnaire, visant à remettre en cause les normes sociétales propres à l’univers décrit.
Par le biais de la parole, le JdR propose sans nul doute une expérience particulièrement vivante et stimulante en matière d’expérience socio-politique. En explorer les différentes strates, s’interroger sur leurs incidences, telles seront les grandes lignes abordées par la table ronde du pôle JdR consacrée au sujet.
Avec luvan, Antoine Daer (St Epondyle), Jean-Marc « Tolkraft » Choserot et Eugénie Bidet
Animation : Syl et Marin
Matérialiste. Parce qu’il ne s’agit pas d’un récit de héros qui sauvent le monde. Ici, les grandes structures donnent le ton : qu’il s’agisse de l’ordre, du pouvoir, des médias, des religions, du peuple lui-même, la grande Histoire n’est pas faite par les individus, mais bien par des entités enchevêtrées dans des rapports de force.
Romanesque. Parce qu’au sein de la grande Histoire, il y a les parcours individuels de personnalités qui vont être percutés de plein fouet par un récit qui les dépasse.
MJC Monplaisir
25 Av. des Frères Lumière,
69008 Lyon
Association AOA Prod.
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