Olivier GIRARD

L’essentiel du parcours d’Olivier Girard se confond avec celui du Bélial’. Passionné de jeux de rôle et de littérature de l’imaginaire, science-fiction en tête, il fonde la maison d’édition au mitan des années 90, à l’âge de 24 ans.

C’est en avril 1996 que parait le premier numéro de Bifrost : une centaine de pages, un sommaire proposant nouvelles inédites et articles dédiés aux genres. Aujourd’hui, avec près de 120 numéros publiés, la revue a doublé sa pagination, et s’est imposée comme une référence en matière de littératures de l’Imaginaire, posant chaque trimestre une pièce supplémentaire à l’édifice qu’elle bâtit depuis presque trente ans : une encyclopédie perpétuelle et permanente unique.

Si Le Bélial’ publie naturellement beaucoup de romans, revisitant le fonds des classiques (Poul Anderson, Jack Vance, Robert Silverberg…) tout en imposant les grandes voix d’aujourd’hui (Ada Palmer, Greg Egan, Rich Larson, Ray Nayler…), la maison n’en considère pas moins que le cœur battant de la SF réside dans le format de la nouvelle.

Ainsi, Le Bélial’ travaille énormément à la mise en avant de la forme brève. Une ambition qui se concrétise au sein de Bifrost, mais aussi dans les collections « Une heure-lumière », romans courts formant un véritable fer de lance de l’Imaginaire, et « Quarante-Deux », dont les recueils, proposant une SF ambitieuse, ont tous été remarqués par le Grand Prix de l’Imaginaire… et l’ont raflé à quatre reprises. Enfin, si Le Bélial’ se veut l’éditeur de tous les imaginaires, de toutes les aventures, son catalogue trahit un intérêt tout particulier pour la science-fiction, à commencer par celle des grands espaces, du sense of wonder et de la hard science.

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