Sire CEDRIC

SIRE CÉDRICNé à Saint-Gaudens, Sire Cédric confesse un amour non coupable pour le sang humain, le corps féminin, la musique jouée à un volume indécent, les nuits de tempête et d’électricité. En bref, il aime la magie. Quand il ne chasse pas les dragons à l’autre bout du monde, ou ne danse pas avec les spectres dans d’improbables salles de concert, il se consacre à sa principale passion : l’écriture.

Inspiré par les œuvres de Charles Baudelaire, Edgar Allan Poe, Stephen King ou encore Clive Barker, Sire Cédric a publié une trentaine de nouvelles remarquées, dans diverses anthologies ainsi que dans des magazines tels que Elegy ou Khimaira. Sire Cédric a également dirigé en 2004 l’anthologie Polar (L’Oxymore) fusionnant fantastique et littérature policière.

Son premier recueil, du fantastique sanglant assumé a eu un excellent accueil critique et public et son premier roman, Angemort, a reçu le Prix Merlin 2007 du meilleur roman de fantasy. Sire Cédric s’est rapidement imposé comme l’une des signatures les plus appréciées du fantastique français contemporain ; il s’est gagné un public fidèle qui s’accroît encore avec la réédition régulière, en alternance avec sa nouveauté annuelle, de ses premiers ouvrages. Son tournant romanesque vers le « thriller gothique » aurait pu inquiéter et laisser craindre un affadissement de son œuvre…

La lecture de L’Enfant des cimetières (Prix Masterton 2010) a rassuré tous ses fans : la volonté de l’auteur de s’adresser au plus grand nombre passe par l’appui d’un éditeur attentif et d’un diffuseur solide et non par une banalisation de son art. Quant à De Fièvre et de sang, qui oscille entre thriller et fantastique gothique, il confirme son savoir-faire de « page turner » et sa puissance d’évocation. Le Premier sang, lui, reprend les personnages Eva et Alexandre (De fièvre et de sang).

En attendant son prochain livre, à l’automne 2013, la réédition d’Angemort nous renvoie aux débuts horrifiques de Sire Cédric. Voilà un roman brutal, gore, trash, qui étonnera son public actuel. Âmes sensibles, s’abstenir !