On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs et on ne fait pas de science-fiction sans… science. Depuis longtemps, la SF s’inspire des évolutions scientifiques, de la recherche et de ses incursions dans notre quotidien pour construire un récit à la limite entre imaginaire et réalité. On peut penser au représentations du trou noir d’Interstellar, ou plus récemment au cordyceps de The Last of Us 

Mais les sciences ont tout aussi intérêt à s’inspirer des ouvrages, séries ou autres films pour faire passer des connaissances: un récit puissant peut servir à faire passer des concepts ou des notions qui pourraient sembler inaccessibles. 

Par l’incarnation d’un personnage, de l’utilisation de la couleur ou en se plongeant dans une ambiance sonore, la vulgarisation se met à emprunter les codes du récit narratif pour mieux capter son public. Comment transmettre une connaissance scientifique sans la dénaturer, tout en étant au service de l’imaginaire ?