SEL ACIDE est un artefact d’une autre temporalité. Un texte sacré écrit dans une langue inconnue, par une civilisation dont on ne sait rien. Sa traduction dans notre langue est présentée comme de la poésie pré- et post-apocalyptique.

Les textes se déroulent sur une chronologie quasi-cyclique et évoquent un univers mythologique où l’errance, le désert, la révolution, les présages de catastrophe, la naissance et la mort prennent une forme de prose incisif et argileuse.

Pour cette sortie en exclusivité à la Galerie de BosKop dans le cadre du festival Les Intergalactiques, Zéphyr et Vomi Sobre vous proposent une expérience immersive et scénographique autour du livre, une lecture, ainsi que la disposition de quelques tirages de prints uniques affichés en grand format.

« Car je suis le massacre du sacré
La pensée impossible et la mémoire des fossiles
J’ai connu les jours sans les mots et les lunes étaient bavardes pourtant »

Quelque part entre le Sonora et les frontières de la Basse-Californie, dans les profondeurs d’une terre oubliée, dormait une stèle de grès orné de mille idéogrammes indéchiffrables.

Après des années de travail acharné et de questionnements, notre service de linguistique pré-sumérienne a fini par s’accorder sur une traduction aussi temporaire qu’approximative. Ce qu’ils ont découvert risque de renverser notre conception du passé et d’altérer notre avenir dans des proportions encore inconnues.

SEL ACIDE est le témoignage brut de la naissance et de la chute d’une civilisation antérieure. Une relique aride renfermant un souffle chaud de mise en garde.

Tout se mêle, l’ovule devient désert et le désert progresse partout autour de nous. SEL ACIDE ne chante pas les chants des premiers âges, il vient d’après, il vient d’avant.

Ses écrits ont traversé les voies hasardeuses d’autres temporalités pour nous transmettre la prose du résidu des temps et du mal devenir…